Publié dans Economie

Emma Fanou - Succès story du freelancing à la malagasy

Publié le dimanche, 17 mars 2024

Dans l'univers du freelancing, Emma Fanou se démarque comme une figure inspirante, ayant débuté sa carrière en 2020 en tant que rédactrice. Depuis lors, son parcours professionnel a été marqué par une évolution remarquable, passant de rédactrice à assistante personnelle et pré-comptable, ainsi que formatrice chez InCareer Academy. Nous avons eu l'opportunité de nous entretenir avec Emma, qui partage ouvertement son expérience et ses perspectives sur le monde du freelancing à Madagascar.

La Vérité "A" : Qu'est-ce qui vous a poussé à démarrer votre carrière en freelance ?

Emma "B": « J'ai été attirée par le freelancing en 2020 lorsque j'ai vu une offre sur Facebook d'un Malagasy  cherchant un rédacteur. Malgré mes réserves quant à mes compétences à l'époque, j'ai saisi l'opportunité et commencé à rédiger pour lui, même à un tarif modeste de 10 ariary par mot ».

A: Comment décririez-vous votre évolution depuis lors ?

B : « Depuis mes débuts dans la rédaction, mon parcours a connu une transformation significative. Je me suis éloignée du montage pour me concentrer sur l'assistance personnelle, la pré-comptabilité et la formation chez InCareer Academy ».

A : Quels défis avez-vous rencontré en tant que freelanceur à Madagascar ?

B : « Les défis auxquels je suis confrontée incluent une connexion Internet instable et des coupures d'électricité, ce qui peut compromettre la qualité et la ponctualité du travail. De plus, chaque client a des attentes différentes, ce qui nécessite une adaptation constante ».

A : Comment percevez-vous le paysage économique pour les freelancers à Madagascar ?

B : « Bien que de nombreuses activités restent informelles, de plus en plus de personnes optent pour une entreprise individuelle et s'acquittent de taxes annuelles. Le secteur de l'externalisation offre des perspectives prometteuses pour l'avenir ».

A : Quels conseils donneriez-vous aux aspirants freelancers ?

B : « La patience et la persévérance sont essentielles. Cherchez à vous améliorer constamment et soyez prêt à affronter les défis avec résilience. De plus, la prudence est de mise pour éviter les escroqueries ».

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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